Raid Dream Mercantour


Le parcours- Etape par Etape


Textes et médias issus du site www.mercantourdreamwarriors.audelahandicaps.fr




Vendredi 23 juin 2017 = le jour du rassemblement de tous les participants au Raid « Mercantour Dream Warriors » est enfin arrivé !!!




Samedi 24 juin 2017, l’enthousiasme du groupe est débordante. Du sommet du Mont Agaisen, debout sur les fenêtres de tir d’un bunker de la ligne Maginot des Alpes, nous distinguons l’air d’atterrissage de parapente de Sospel, que tous les blessés vont toucher bientôt par le trajet le plus direct, celui de la voie des airs.
3 instructeurs de l’Ecole Militaire de Haute Montagne sont venus spécifiquement de Chamonix


Dimanche 25 juin, la dernière ligne droite !!!
Ceux d’entre nous n’ayant pas pu gouter au vol d’Icare la veille se lèvent aux aurores. Direction Sospel et le Mont Agaisen, où les instructeurs de l’EMHM, encore plus matinaux, ont déjà déployés leurs voiles de parapente. La matinée s’enchaine au rythme des vols.



Lundi 26 juin 2017, au départ du Prieuré, notre établissement hôtelier que nous quittons définitivement, le groupe s’ébranle pour une étape théoriquement courte, mais difficile physiquement. En effet l’objectif est de rallier le Fort Central, près du col de Tende.




Mardi 27 juin 2017. Après un réveil humide dans les ruines d’un fort de Tende noyé dans les nuages d’altitude, les éducateurs se mobilisent pour finaliser la remise sur pied du matériel durement éprouvé la veille. Nous partons donc avec beaucoup de retard, mais heureux de monter à l’assaut de ces cimes fortifiées entre France et Italie.




Mercredi 28 juin 2017. Les prévisions orageuses de l’après-midi nous obligent à prendre une décision couteuse, mais impérative pour ne pas exposer les blessés à des conditions humides d’inconfort qui rendraient impossible toute récupération physique , nous décidons d’adapter l’étape d’aujourd’hui.

Jeudi 29 Juin 2017, quittant les routes à circulation, nous nous enfonçons doucement dans le vallon de Cairos où nous distinguons déjà, loin au dessus de nous, la pointe de l’Authion que npous rejoindrons cet après-midi. La route est rude et interminable, mais l’esprit absorbé par les alpages verdoyants qui se dessinent au loin, nous minimisons la fatigue musculaire de ce 4e jour de raid. Puis c’est l’arrivée à la Baisse de Colla Bassa, et surprise de taille, loin devant, entre 2 sommets, la mer Méditerranée veille sur notre arrivée prochaine. Quel spectacle !!!
Nous entrons dans le Parc du Mercantour et atteignons finalement la Redoute de la pointe des trois communes, bastion fortifié abimé par l’histoire des hommes, et d’où nous profitons d’un point de vue à 360° sur les proches massifs Alpins. Un moniteur-garde du Parc qui nous a fait l’honneur de nous rejoindre dès la pause du déjeuner, nous fait partager son expérience de ce milieu environnemental privilégié.
La longue descente débridée qui mène au bivouac pose un un point d’orgue à l’ambiance enthousiaste qui a porté cette journée, et d’un point final au 1800m de dénivelé positif de cette étape.




Vendredi 30 juin 2017. Par un froid glacial, mais sous le soleil, vététistes et mobile dreamers contemplent une dernière fois les paysages somptueux du Parc National du Mercantour pour se préparer à aborder une étape à profil descendant, très courte mais particulièrement éprouvante. La journée sera placée sous le signe de l’adrénaline.

Samedi 1er juillet 2017. A peine le bivouac démonté, le groupe, qui s’est renforcé depuis la veille de 7 stagiaires Monégasques, lycéens et professeurs, s’élance pour la dernière longue descente qui mène à la mer.
Un premier court tronçon très technique monopolise toutes les forces vives. Puis les pistes roulantes défilent dans un environnement de plus en plus méditerranéen. Des crevaisons à répétition entament le créneau de souplesse prévu, et nous arrivons sur la plage des ablettes de Menton avec plus de trois heures de retard.
Une courte pause déjeuner tardive, et les stagiaires découvrent, médusés, le moyen de transport grâce auquel ils vont franchir les quelques kilomètres qui les séparent de Monaco. Un engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) de la Marine Nationale les attend en effet, moteurs tournant, sur le port de Menton Garavan. La houle, élevée, secoue l’EDAR avec force, et les trente minutes de traversée sont une véritable épreuve pour certains.
Le débarquement sur le port Hercule de Monaco s’organise sans perte de temps, car l’heure de franchissement de la ligne d’arrivée sur la Place du Palais approche dangereusement. Escorté par la force publique, la Police Monégasque, nous atteignons rapidement le haut du rocher, pour un stand by de courte durée.

Dimanche 2 juillet 2017. Les yeux bouffis d’un sommeil trop court, nous apprécions la quiétude et le confort d’un petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel Marriot à Cap d’Ail. Quel contraste avec les journées et les nuits d’altitude que nous venons de vivre !
Une courte promenade de santé, puis les cadres, blessés et familles embarquent sur le navire de la Compagnie Planaria, gracieusement mis à notre disposition par la Communauté monastique des îles de Lerens.

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